Chantier express rue de la Liberté

Dijon -

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Suspendu l’automne dernier pour ne pas gêner le commerce durant la trêve des confiseurs, le chantier de piétonisation de la rue de la Liberté a repris le 18 février pour neuf semaines. Comme pour la phase préliminaire de rénovation des réseaux réalisée en cinq semaines, le Grand Dijon a fait du délai le principal critère de sélection des entreprises. Titulaire du lot terrassement, Eiffage TP Bourgogne-Franche-Comté l’a réduit de trois semaines.

Des travaux la nuit aussi

Sur 600 m entre la place Darcy et le théâtre, le chantier s’organise en 23 tronçons de 50 m chacun environ. Deux fronts de travaux se tiennent simultanément, sur une demi-chaussée. « Le but est de ne jamais entraver le passage des livraisons et des piétons », indique Nathalie Derain, responsable voirie aux services techniques du Grand Dijon, maître d’œuvre et maître d’ouvrage. Deux équipes se succèdent le matin et l’après-midi. « Certains travaux sont programmés la nuit », précise Raphaël Augustin, chef de l’agence Eiffage TP de Dijon.

Chaque séquence dure cinq jours. Les trois premières sont consacrées aux travaux de préparation et de terrassement. Ils consistent à raboter le revêtement, démolir les trottoirs, préparer le fond de forme et poser les dallages au pied des façades. Les deux jours suivants, le groupement Roger Martin et Désertot prend le relais pour le coulage du béton et la finition. Deux semaines sont réservées au séchage. Le traitement alterné des carrefours des rues Godrans et Bossuet garantit le maintien des lignes de bus. Le partage de la base de vie du chantier du musée des Beaux-Arts évite d’encombrer le périmètre du chantier.

Proposés par Thierry Ciccione, architecte à l’agence marseillaise Stoa, deux types d’aménagement ponctuent le plateau en béton bouchardé en granulats de pierre calcaire. Sur les parties étroites, son profil incurvé forme un caniveau central. Sur la section la plus large, la pierre de Comblanchien le met en valeur. Des dalles de la même pierre locale soulignent les pieds d’immeubles sur une largeur d’environ un mètre. Trois œuvres d’art monumentales ponctuent le parcours en séquences chronologiques. Substituées aux arbres préconisés par l’architecte, les sculptures de l’artiste dijonnais Didier Marcel et de l’Allemande Gloria Freidman représentent… des arbres ! Elles seront dévoilées lors de l’inauguration le 18 mai. D’un coût de 2,8 millions d’euros TTC, l’opération se poursuivra ultérieurement sur la place du Théâtre.

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