Comment passe-t-on de l'imprimerie au bâtiment ?
A 50 ans, j'ai eu envie de quitter la région parisienne et de revenir dans ma région d'origine. J'ai quitté mon poste dans une imprimerie haut de gamme pour reprendre en 2017 une entreprise d'électricité à Deauville, puis en 2019 une PME de plomberie/chauffage afin de compléter l'offre de services.
Vous présidez la FFB 14 depuis décembre. Comment avez-vous pris sa tête si rapidement ?
J'ai vite intégré la fédération afin de m'entourer et de faire le plein d'informations sur un secteur que je ne connaissais pas. Marc Rollet, l'ancien président, m'a proposé de prendre des responsabilités croissantes, jusqu'à mon élection.
Quelles sont vos ambitions pour la fédération ?
Le bâtiment est très en retard en matière de RSE et d'intégration de l'innovation. Je me suis toujours demandé pourquoi les voitures sont si connectées et pas les maisons.
Ma chance, c'est de pouvoir porter un regard neuf sur le secteur, tout en ayant l'expérience de celui de l'imprimerie qui a dû énormément évoluer pour s'adapter aux révolutions du numérique. Pour relever les nombreux défis auxquels doit faire face le bâtiment, il va falloir que toute la filière progresse ensemble : maîtres d'ouvrage, maîtres d'œuvre, entreprises…
Pour cela, j'ai proposé une feuille de route articulée autour de sept axes allant de l'accueil à la transmission en passant par la formation, le recrutement ou encore l'innovation.