Les 32 caisses de congés payés du BTP, qui collectent près de 6 milliards d'euros de cotisations chaque année, disposent d'excédents de trésorerie qui font l'objet de placements financiers. Sous la pression du président de la Commission des Finances du Sénat, Jean Arthuis, les caisses avaient assuré, en avril, qu'elles mobiliseraient des fonds sous la forme de prêts à taux zéro. Mais « ce projet reste au point mort », a dénoncé Jean Arthuis. Le président de la commission des Finances, qui avait déjà épinglé la gestion des 32 caisses de congés payés du BTP, a donc déposé un amendement leur imposant une contribution de 150 millions d'euros « pour la réhabilitation du logement social et le soutien aux travaux publics ».
Les sénateurs ont en revanche renoncé à diminuer de 500 millions d'euros les crédits du Revenu de solidarité active pour 2010, qu'ils jugeaient trop importants par rapport aux besoins, sous la pression du haut commissaire, Martin Hirsch.