La constitution d’une nouvelle puissance d’achat représentait l’un des points forts du plan stratégique quinquennal annoncé par le groupement. Il est en passe de devenir une réalité. BigMat annonce en effet le lancement d’un groupement d’achat à compter du 1er janvier 2014. Baptisé gaBi, celui-ci a pour « vocation de fédérer l’ensemble des adhérents dans un processus d’achat unifié et harmonisé » et fondé sur « le savoir-faire des adhérents les plus performants » en termes d’achats au service des clients. Cette attente avait été majoritairement exprimée lors de l’étude interne menée en novembre 2011 et qui avait servi de socle au plan stratégique. Dans la foulée des annonces des projets commerciaux et marketing, l’enjeu pour BigMat est de pouvoir rapidement également parler achats et démontrer sa force de frappe. Le groupement commencera sa première année avec trois membres fondateurs : Libaud Matériaux, Camozzi Matériaux et Groupe Girardon. Il sera présidé par Joël Armary, président du directoire de BigMat France, et administré par ses membres. L’objectif est d’élargir progressivement la structure pour y compter tous les adhérents d’ici à 2017.
Des achats nationaux pour des stratégie de vente locales
Une réalisation par étapes car le processus d’harmonisation des méthodes et des achats repose sur un préalable : le respect des particularités locales. Ce critère recouvre « toutes les spécificités de taille, et de spécialités des points de vente et des adhérents », précise le président du directoire. L’outil pour parvenir : la consolidation des données sur les achats et ventes de chaque point de vente au sein d’un système d’informations. L’étude précise des zones et des potentiels conduira ainsi à dessiner des stratégies de vente locales. Autre bénéfice induit : l’optimisation des relations commerciales entre adhérents et fournisseurs et notamment, l’implication de ces derniers dans la stratégie commerciale de l’enseigne. Dans ce schéma d’achats, quid de Timolia, la centrale de référencement partagée avec Gedimat ? Pour Joël Armary, il n’y a pas d’opposition entre les deux structures : « Nous souhaitons au contraire renforcer Timolia, nous voulons travailler à l’élargissement du plan de référencement. » Timolia ne concerne actuellement que 100 fournisseurs. « Les deux structures sont complémentaires », ponctue Joël Armary.
