Tout le monde est content. Malgré la très forte abstention qui a marqué les dernières élections aux Chambres de métiers et de l’artisanat, les principales listes en présence ont trouvé des motifs de satisfaction dans le scrutin qui s’est déroulé du 1er au 14 octobre.
Emmenés par la CGPME (et soutenus par la FFB) les entrepreneurs candidats sous la bannière « Fiers d’être artisans » font une forte percée par rapport à 2010 en remportant 26 Chambres départementales, interdépartementales ou régionales (35% des institutions contre 17%, il y a six ans). « Cette reconnaissance dans les urnes permet non seulement de mettre en œuvre mais aussi d’engager une adaptation des structures dédiées aux artisans », souligne la liste dans un communiqué.
En revanche, l’UPA (soutenue par la Capeb) ne détient plus désormais qu’une Chambre de métiers sur deux. En dépit de ce net recul par rapport aux précédentes élections, l’organisation présidée par Jean-Pierre Crouzet se console en soulignant que ses représentants sont arrivés en tête dans la majorité des départements. « Cette reconnaissance a d’autant plus de sens qu’elle s’inscrit dans un contexte économique peu dynamique et dans le cadre d’une concurrence électorale jamais égalée et particulièrement agressive », constate l’UPA.
Quant aux listes « sans étiquettes », elles remportent 11 Chambres soit 14% des assemblées.