La sécurité est devenue au fil des ans une des préoccupations majeurs des carriers. Pourquoi ? Sans doute pour augmenter l’acceptabilité de ces équipements lourds et qui sont de plus en plus difficiles à ouvrir. Comme ne cesse de le constater l’Unicem, à l’échelon du sud-ouest, les granulats importés prennent position face aux granulats locaux.
C’est pourquoi les élus, décideurs des nouvelles ouvertures et premiers soutiens locaux, ainsi que tous les salariés de la carrière Lafarge de Bourg-des-Maisons (Dordogne) ont été conviés par Philippe Othon, directeur technique du site pour saluer cet excellent résultat: 4 000 jours sans accident avec arrêt, soit onze années. On se doute que ce résultat est le fruit des diverses actions menées dans ce domaine par le groupe Lafarge France, qui a fait sa priorité de garantir la sécurité de ses collaborateurs.
Pour Lafarge, il s’agit au local, comme à l’international de développer une culture «zéro accident». Les moyens sont connus: sensibilisation des salariés et des sous-traitants, respects de procédures et standards de production, de transformation, de transport et de maintenance qui impliquent salariés et sous-traitants. Ils sont notamment impliqués dans des démarches participatives d’amélioration et participent à des quarts d’heure sécurité hebdomadaires, où sont débriefés les petits incidents de la semaine. Une campagne nationale de sensibilisation «attitude pro» complète le dispositif.
La carrière de Bourg-des-Maisons est une carrière de calcaire d’une superficie de 115 hectares, exploitée depuis 2004 par Lafarge. Sa production de 350 000 tonnes par an approvisionne essentiellement les chantiers de la région en sable, grave et gravillon pour les bétons, le bâtiment, la préfabrication et les structures de chaussées. En 2014, la carrière a fourni, comme à l’origine, 18 tonnes de granulats pour la reconstitution de l’œuvre de l’artiste Richard long, «White Rock Line», installée depuis 1990 sur la terrasse du CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux.