Lille : réhabilitation éclairée d’une résidence de style néogothique

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Le principal signe extérieur de la progression du chantier est la greffe de l’impressionnante structure métallique de 35 tonnes en façade. Elle servira d’ossature à une extension en verre de 8 m par 8 m. En plus d’assurer la signature architecturale de l’édifice néogothique, en modernisant sans cacher, elle permettra d’y glisser un ascenseur pour desservir les quatre étages.

La pose du triple vitrage sur la structure (hormis en R+4 qui sera en double vitrage) débutera à la rentrée pour durer trois mois. A l’arrière de l’ancien bâtiment, le gros œuvre de la deuxième extension est, lui, terminé.

A l’intérieur aussi le chantier avance. Difficile d’ailleurs désormais pour les nombreux étudiants qui y ont logé de reconnaître la résidence étudiante Albert-Le-Grand. Le bâtiment datant du XIXe siècle a en effet été complètement déshabillé pour ne garder que les murs et les planchers de bois. « Ces derniers ont été renforcés par des poutres métalliques. Ils seront recouverts d’une chape de béton », précise Clément Desreumaux, chef de groupe Demathieu Bard Construction Nord. L’entreprise assure la partie gros œuvre du chantier qui nécessitera à elle seule environ 16 000 heures de travail.

« Sans valeur patrimoniale, les escaliers ont aussi été enlevés », précise l’architecte spécialiste du patrimoine Nathalie T’kint, en charge du projet. Environ 7 millions d’euros HT de travaux au total seront menés pour transformer l’immeuble en 3 118 m² SP de bureaux qui accueilleront le nouveau siège de l’école d’ingénieurs Junia.