Les artisans du bâtiment et l’éco-construction - Enquête CER France/Ipsos 2012
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Pas de perspectives de création d'emplois L'accueil favorable de ce potentiel levier de développement que représente le Grenelle de l'Environnement ne se traduit pas pour autant par la création de nouveaux postes. 84% des artisans interrogés déclarent que ces mesures n'entraineront pas de nouvelles embauches (contre 76% en 2011 et 73% en 2010).
Des coûts d'investissement faibles Concernant les éventuels coûts d'investissements que pourraient engendrer les mesures du Grenelle, les artisans du bâtiment semblent de plus en plus sereins. 69% d'entre eux estiment que ces mesures se traduiront dans les deux prochaines années par des coûts "faibles" pour leur entreprise alors qu'ils étaient 60% en 2011 et 58% en 2010. Seuls 27% pensent qu'il s'agira de coûts "élevés".
Les chantiers d'éco-construction ne sont pas encore rentré dans les moeurs Les chantiers "éco-construction" ne semblent toujours pas se généraliser. Ainsi, moins d'1 entreprise sur 3 a vu la demande en matière d'éco-construction augmenter au cours des 2 dernières années (29%) ; 55 % considèrent qu'elle est restée stable et 14% qu'elle a diminué.
En 2012, seuls 37% des entreprises interrogées ont déjà effectué ce type de chantier, respectueux de l'environnement lors de la construction, la restauration ou l'utilisation des bâtiments (contre 39% en 2011 et 40% en 2010). À noter également, une progression du nombre d'artisans qui souhaitent attendre le plus longtemps possible avant d'effectuer ce type de chantier (34% ; +4 points) ou au minimum un à deux ans (26% ; +5 points).
La demande, obstacle au développement de l'éco-construction En 2012, la faible demande de la part des acheteurs constitue le principal obstacle au développement de l'éco-construction (59% contre 57% en 2011 et 2010). Les artisans citent ensuite le manque de formation et d'accompagnement (33% ; +9 points), la difficulté à obtenir des aides financières suffisantes (31% ; +8), la nécessité d'investir dans de nouveaux équipements (26% ; +5) et les effectifs insuffisants (17% ; + 3).
Pas de labellisation ou certification qualité environnementale en vue Près de 8 entreprises sur 10 ne bénéficient pas de labellisation ou de certification qualité environnementale et ne l'envisagent pas pour l'instant (79%). Seuls 4% des artisans y ont adhéré et 17% l'envisagent dans les deux prochaines années.
La hausse de la TVA sans impact significatif sur l'activité Plus de 7 entreprises du bâtiment sur 10 (72%) jugent que la hausse de la TVA de 5,5% à 7% dans le secteur du bâtiment et de la rénovation n'a pas eu d'impact négatif sur leur activité. L'année dernière, ils étaient 85% à considérer que cette mesure aurait un impact négatif sur leur activité.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.