Au Vésinet, habitations et végétation vivent en bon voisinage
De leur hauteur à leur couleur, tout a été étudié par l’agence d’architecture Lambert Lénack pour intégrer au mieux les 30 logements en accession réalisés dans le parc Princesse au Vésinet (Yvelines).
Logements en accession au Vésinet (Yvelines), par l’agence d’architecture Lambert Lénack
Les architectes Adrien Lambert et Etienne Lénack partagent la parcelle située au bord du lac avec leurs confrères de l’agence SOA, qui œuvrent eux aussi pour le compte du promoteur Ogic. Ces derniers occupent la partie centrale.
Logements en accession au Vésinet (Yvelines), par l’agence d’architecture Lambert Lénack
Les bâtiments sont implantés entre les arbres - parfois centenaires - qui ont été préservés. Et ils ne grimpent pas plus haut qu’eux.
Logements en accession au Vésinet (Yvelines), par l’agence d’architecture Lambert Lénack
Les façades se composent d’éléments préfabriqués en béton. « Ce premier plan minéral fabrique une épaisseur protectrice pour les espaces privatifs extérieurs », estiment les concepteurs.
(Salem Mostefaoui)
Logements en accession au Vésinet (Yvelines), par l’agence d’architecture Lambert Lénack
Les appartements des bâtiments B et C bénéficient de deux loggias connectées soit à la cuisine et au séjour, soit à deux chambres.
Logements en accession au Vésinet (Yvelines), par l’agence d’architecture Lambert Lénack
Dans les loggias, les piles et les allèges en béton cadrent le paysage.
(Salem Mostefaoui)
Logements en accession au Vésinet (Yvelines), par l’agence d’architecture Lambert Lénack
Le bâtiment A, dit « immeuble plissé », est entouré de balcons filants qui s’élargissent aux angles.
Logements en accession au Vésinet (Yvelines), par l’agence d’architecture Lambert Lénack
Illustration d’un balcon filant dans le bâtiment A.
(Salem Mostefaoui)
Parmi les quelque 450 logements construits dans le parc Princesse au Vésinet (Yvelines), ceux livrés en juin dernier par l’agence d’architecture Lambert Lénack au promoteur immobilier Ogic se remarquent par leur discrétion. Les 30 appartements de standing, allant du T2 au T5, sont répartis au sein de trois bâtiments, implantés entre des bois et un lac.
« Nous avons dessiné des immeubles de faible emprise au sol, comme des grandes villas à plan carré, de hauteurs basses pour qu’ils s’intègrent à la frondaison des arbres, indiquent les architectes Adrien Lambert et Etienne Lénack. L’un s’infléchit en forme de trapèze, l’autre organise ses étages en encorbellement et le troisième se plisse. »
Dialogue entre béton et pierre
Afin de limiter l’impact de la construction sur le site, les façades ont été réalisées à l’aide d’éléments en béton préfabriqués par l’entreprise belge Decomo. Des cunettes destinées à l’écoulement des eaux pluviales sont intégrées aux allèges, là aussi en toute discrétion. Selon les concepteurs : « La couleur de l’architecture, comme une terre claire, dialogue avec celle de la pierre de l’hôpital [auquel appartenait auparavant le parc, NDRL], une couleur minérale qui se tait dans le paysage végétal. »
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.