Le groupe britannique, numéro un mondial de la plomberie, a annoncé lundi la suppression de 2.000 emplois supplémentaires aux Etats-Unis, soit un total de 4.000, pour y réduire ses coûts face au ralentissement du marché immobilier.
Après avoir prévu de supprimer 2.000 emplois en novembre dernier dans son usine Stock, en Caroline du Nord, qui produit des matériaux de construction, Wolseley a annoncé le départ de 3.500 personnes supplémentaires, soit 17,5% des effectifs, ramenant la main d'oeuvre à 16.500 personnes. 500 autres postes seront supprimés dans l'autre grande filiale américaine du groupe, Ferguson, qui emploie actuellement 22.000 personnes.
Cette restructuration porte sur 5% de la main d'oeuvre totale de Wolseley, qui emploie 80.000 personnes dans 27 pays.
"Wolseley a beaucoup grandi ces dernières années et lorsque vous connaissez une période de croissance rapide suivie d'un ralentissement du marché immobilier, il est souvent bon de prendre une pause pour respirer, de jeter un oeil aux coûts et de s'assurer qu'ils sont gérés de façon efficace", a expliqué le groupe dans un communiqué.
En Europe en revanche, les revenus ont progressé de 40% et les bénéfices de 25%. "Brossette a amélioré sa performance et l'acquisition du danois DT Group s'est révélée plus profitable que prévu", explique un analyste cité par l'AFP.
Rappelons qu'en France, Wolseley détient les négociants Brossette (3.500 employés) et PBM (6.400 salariés).