2013 aura été une année fastueuse pour Tarkett. Après une introduction en bourse réussie en fin d’année dernière (la société est valorisée plus de 2 Mds € à la bourse de Paris), le groupe, leader mondial du revêtement de sol, annonce un record pour son chiffre d’affaires : 2,5 Md€, soit une hausse de 9,8 %. Une partie de cette progression s’explique par l’acquisition de la société Tandus aux Etats-Unis (CA : 210 millions d’euros). A périmètre constant, le chiffre d’affaires de Tarkett progresse tout de même de 3,3 %. Côté bénéfices, le résultat net du groupe est en hausse de 18,5 % et s’établit à 99 millions d’euros.
En France, un repli de 5 à 10 %
« Nous remplissons notre objectif de dépasser la croissance du PIB national dans tous les pays où nous sommes présentes, en dehors de la zone Europe » se félicite Michel Giannuzzi, président du Directoire. Dans cette zone, le chiffre d’affaires a reculé de 1,4 % pour s’établir à 670 millions d’euros. Néanmoins cette baisse cache de grande disparité entre des pays dynamiques comme l’Allemagne ou la Pologne et les pays de l’Europe du sud aux marchés encore déprimés. La France appartient à cette seconde catégorie, avec une activité en repli de 5 à 10 %.
Tarkett impute le recul observé en Europe à son activité bois qui ne s’est pas rétablie depuis le début de la crise. Des réflexions sont menées sur l’avenir de cette activité dans la région, notamment sur la société française Marty, rachetée en 2011, et dont une restructuration serait en préparation. Parallèlement Tarkett renforce sa politique d’innovations sur les sols souples, comme les sols vinyles sans phtalates.
Poursuite de la croissance externe
Pour 2014, Tarkett maintient ses objectifs inchangés : une croissance supérieure à celle des PIB des pays où sont vendus ses produits. Par ailleurs le groupe a annoncé que sa politique d’acquisition continuera, avec comme première cible la société polonaise Gamrat (CA 2013 : 19 millions d’euros), bien implantée en Europe centrale et orientale.