Deux gares TGV et TER desservent ce territoire de 250 000 habitants : l’une en centre-ville de Valence et l’autre, à sept kilomètres de la première, la gare de Valence TGV-TER qui fêtera ses dix ans en juin 2011. Ces deux gares sont reliées par la voie TER dite du Sillon alpin, qui se prolonge vers Romans-sur-Isère et Grenoble. Cinquante TGV quotidiens l’ouvrent sur les principales villes françaises - à 35 minutes de Lyon-Part-Dieu et 2 h 10 de Paris - et européennes. L’attractivité de ce pôle multimodal fréquenté chaque année par plus de 2 millions de voyageurs bénéficie aux entreprises qui s’y implantent, conformément au projet de développement décidé en 1994 par les agglomérations de Romans-sur-Isère, Valence et Tain-l’Hermitage, réunies dans le syndicat Rovaltain.
Un site à vocation économique
Le syndicat Rovaltain est l’aménageur des 160 hectares de la ZAC autour de la gare TGV à Alixans, dédiés au développement du parc technologique et scientifique. A l’issue d’une réflexion prospective qui s’est achevée à l’été 2010, la vocation strictement économique du site de la gare vient d’être réaffirmée, n’en déplaise aux conceptions urbaines prônant la mixité autour des pôles de gare. Car Valence TGV-TER, branchée sur les pôles urbains de Valence et de Romans-sur-Isère, n’est pas une gare urbaine. Depuis 2005, date des premières implantations, le parc d’activité a en effet accueilli 88 entreprises et 1 200 emplois sur 46 500 m de Shon construits ; 28 000 m sont en chantier en vue de l’arrivée de 500 salariés supplémentaires qui rejoindront le parc d’activité à la mi-2012.
Certifié ISO 14001 depuis 2004, le syndicat Rovaltain conduit l’aménagement du parc par phases, en articulation avec les problématiques de mobilités, transport et logements des trois agglomérations réunies dans le même schéma de cohérence territoriale. L’un des enjeux est de traduire la stratégie de l’accessibilité et des mobilités qui encadre la place de l’automobile sur le parc. La programmation d’un nouveau quartier au contact Est de la gare intègre ainsi des propositions d’ouvrages de stationnement mutualisés, en relais et à l’intérieur du site. En rupture avec les pratiques de stationnement de surface très consommatrices d’espaces, ces ouvrages mutualisés permettront de valoriser le foncier très convoité devant la gare TGV par la structuration d’un front de gare bâti dense.
