Nous avons un business plan de croissance forte, avec un objectif : doubler de taille dans les cinq prochaines années. François Lhoutellier, président du groupe ERI, pose sans ambiguïté ses ambitions. L'ETI francilienne, basée à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), réalise actuellement 185 M€ de chiffre d'affaires (CA) grâce à ses activités dans la rénovation énergétique et l'entretien du patrimoine (115 M€), les infrastructures de transport (45 M€) et la sécurité (25 M€). Pour atteindre son objectif, elle ne perd pas de temps : après l'acquisition, en juillet 2023, de TAC (Chilly-Mazarin, Essonne) spécialisée dans le traitement et le renforcement des structures bois, elle a annoncé le 26 septembre le rachat du groupe Horus (Chatou, Yvelines), spécialiste des systèmes de sécurité aux 6 M€ de CA et 50 salariés « Ces deux investissements illustrent notre stratégie de développement : mêler une croissance organique à une croissance externe lorsqu'il s'agit de se positionner sur des métiers que nous ne maîtrisons pas ou des territoires où nous sommes peu implantés », développe François Lhoutellier.
Capitaliser sur ses points forts. L'ETI aux plus de 1 000 salariés affiche en effet un positionnement peu commun, historiquement axé sur l'entretien et la rénovation, secteur qui représente 90 % de ses chantiers. « Non seulement la reprise du groupe Horus nous renforce dans le domaine de la sécurité, mais elle étend notre activité dans l'ouest de la région Ile-de-France, où nous sommes peu présents, remarque François Lhoutellier. Elle nous permet aussi d'aller chercher les syndics de copropriété, une typologie de clients que nous souhaitons développer. Enfin, le groupe Horus dispose de process numérisés qui vont accélérer notre propre digitalisation. » Une acquisition avantageuse à plus d'un titre donc, qui doit accompagner une croissance organique dynamique du groupe ERI de l'ordre de 6 à 7 % chaque année. Un fort développement qui conduit l'ETI à recruter une cinquantaine de collaborateurs par an.