"Une dizaine de salariés ont accepté d‘être sur des chantiers où ils seront en binôme sans aucun autre corps d’état présent", Edouard Dejoie

Ce co-gérant d'une entreprise bretonne de peinture a décider de laisser le choix à ses salariés de travailler et imposé une organisation stricte.

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Image d'illustration de l'article
L'entreprise Dejoie est située au Pleslin Trigavou (Côtes d'Armor)

Je suis co-gérant d’une entreprise de peinture avec 40 salariés. Mardi matin 17 mars, j’ai appelé chacun de mes salariés un à un pour leur proposer 2 solutions :

- Solution 1 : Les mettre en chômage partiel pour au minimum 15 jours mais en les prévenant qu’ils seront rémunérés à environ 84% de leur salaire net sur une base de 35h (sachant que nous sommes aux 39h).

- Solution 2 : leur proposer de continuer à travailler tout en étant en sécurité et en respectant celle de nos clients. En effet, je leur propose d‘être sur des chantiers où ils seront en binôme sans aucun autre corps d’état, et sans présence de clients. Nous leur fournissons des masques réutilisables FFP2, des gants... Ils peuvent prendre un véhicule par personne et viennent à l’atelier à des horaires différents pour se réapprovisionner.

J’ai donc une dizaine de salariés qui ont choisi cette deuxième solution pour la simple et bonne raison qu’ils ne peuvent pas se permettre de gagner moins à la fin du mois de mars et très certainement à la fin du mois d’avril.

Alors pour ceux qui le peuvent, continuez à travailler de manière responsable sans mettre à aucun moment en danger vos clients ainsi que vous même.

Vive le citoyen auto responsable.

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