Non application des pénalités contractuelles, partage des surcoûts liés aux mesures de prévention sanitaire, reprise des études et des plannings… cette charte, signée mercredi 6 mai, se présente comme un ensemble de recommandations non- prescriptives visant, pour chaque chantier, à faciliter le dialogue entre les acteurs et limiter au maximum les situations pouvant conduire à des contentieux.
« Avec cette charte, nous posons un cadre » assure Gonzague Noyelle, vice-président de l’USH. S’imprégnant de « beaucoup de bon sens » pour Philippe Martial, président du Conseil régional de l’Ordre des architectes ou « d’intelligence collective » pour Michel Brochu, président de la Capeb, cette charte a été conçue comme un « outil d’aide à la gestion partagée dans la gestion de nos chantiers » complète Régis Rousseau, président de la FFB.
Ce document de 7 pages est voué à être actualisé en fonction de l’actualité et de probables nouvelles ordonnances. « La crise ne va pas s’arrêter le 11 mai. C’est par le collectif, le partage et l’échange que l’on pourra préserver notre filière » résume Gonzague Noyelle.
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