Pour symboliser le "pire du petit écran", les organisateurs des "Gérard" de la télévision, les anti "7 d'Or", n'ont rien trouvé de mieux que de choisir comme trophée un parpaing doré.
Ce n'est pas franchement une bonne nouvelle pour les industriels du béton car dans le même temps, notre bon vieux parpaing de béton, par ailleurs symbole d'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie, tente de se refaire une image grâce à une vaste campagne de publicité de Blocalians… qui passe aussi par la télé.
Alors le parpaing symbole du "pire" ou le bloc béton, matériau d'avenir ? Rappelons tout de même qu'il est le produit le plus utilisé pour la construction des murs de maçonnerie - 7 murs en maçonnerie sur 10 – et qu'il représente un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros.
Et ces "Gérard de la télévision" alors ? Ce sont surtout les chaînes du service public qui ont été éreintés par ce premier palmarès potache. Avec 8 prix, France 2 se distingue notamment pour la plus mauvaise émission de la rentrée ("L'Arène de France"), la plus mauvaise émission humoristique ("Samantha"), la plus mauvaise série allemande ("Rex, chien flic"), le pire animateur (Stewy Boulay) et la plus mauvaise émission "poussant au suicide" (Le Tour de France).
Pour sa part, TF1 décroche 5 trophées : pire bide ou accident industriel ("Starting Over"), plus mauvais "présentateur blanc de journal télévisé" (Jean-Pierre Pernaut), plus mauvais téléfilm ("Le maître du Zodiaque") et pires animateurs "tête-à-claques" (Alexia Laroche-Joubert, productrice et directrice de la Star Academy, et l'écrivain Florian Zeller, chroniqueur dans "Vol de Nuit").
Le "Gérard de la Télévision" de la plus mauvaise chaîne est allé à Direct 8 (groupe Bolloré).
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