Un marché émergent qui doit mieux se faire connaître

Le Grenelle de l'environnement, en 2007, fixait des objectifs pour le chauffage au bois. Les équipements à pellets bénéficient d'arguments pour s'imposer dans ce cadre. Encore faut-il travailler leur communication.

Réservé aux abonnés
Image d'illustration de l'article
PHOTO - 027_Image51304.jpg

En 2020, 9 millions de ménages chauffés au bois : tel est l'objectif fixé par le Grenelle de l'environnement en 2007. La France s'en rapproche avec plus de 7,4 millions de Français équipés d'un chauffage à bûches, à plaquette ou à granulés en 2013, selon l'Ademe. Dans ce paysage, les appareils à pellets, relativement récents, ne concernent que 4 % des ménages chauffés au bois, mais le parc devrait s'agrandir.

Depuis le 1er septembre 2014, les acheteurs bénéficient du crédit d'impôt transition énergétique (Cite) de 30 % - à condition de faire appel à un installateur Reconnu garant de l'environnement (RGE) et de choisir un appareil estampillé Flamme verte 5 étoiles. Ce label garantit des émissions de particules inférieures à 90 mg/m3 dans l'air extérieur et des performances énergétiques élevées. Or, le rendement des nouveaux poêles à pellets dépasse 80 %, celui des chaudières à pellets 90 %. Par ailleurs, les achats de chaudières à granulés concernaient surtout, jusqu'à présent, les logements existants en remplacement d'un équipement à fioul ou à gaz. Depuis peu, des appareils de plus petite puissance apparaissent pour équiper les maisons basse consommation, segment sur lequel les poêles à granulés aux performances répondant aux exigences de la réglementation thermique 2012 (RT 2012) sont déjà positionnés. Ces produits ont donc plus d'un argument en poche.

La formation au secours des installateurs

Selon le Syndicat des énergies renouvelables (Ser), les poêles à granulés ont progressé de plus de 62 % en 2013 par rapport à 2012 (94 200 unités vendues), les chaudières de près de 38 % (9 100 unités). Néanmoins, l'engouement reste à confirmer, sachant que les ventes ont stagné en 2014. Si la situation du bâtiment compte dans cette contre-performance, elle n'est pas seule responsable. Ce marché encore émergent manque d'information en direction du grand public. Les fabricants s'efforcent d'y remédier en distribuant des brochures sur les foires et salons et en s'adressant aux professionnels. Et nombre de fournisseurs ont ouvert des centres de formation pour les distributeurs et installateurs. Une condition essentielle pour passer d'un segment d'offre à un marché de demande.

Image d'illustration de l'article
PHOTO - 027_Image51304.jpg PHOTO - 027_Image51304.jpg
Abonnés
Top 100 de la distribution bâtiment et bricolage
Retrouvez le classement annuel du Top 100
Je découvre le classementOpens in new window
Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !
Détectez vos opportunités d’affaires