UGD et le Club Onip unis pour un sourire d’enfant

COUP DE CœUR développement durable -

Le jury des Trophées du négoce a distingué la démarche citoyenne des deux enseignes de décoration, associées dans une opération au bénéfice des jeunes du Cambodge.

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Deux réseaux de négoce qui s’associent autour d’un projet commercial, ce n’est pas courant. Que l’objectif du partenariat soit le soutien à une œuvre humanitaire, plus rare encore. C’est pourtant l’historique de l’opération « Pour un sourire d’enfant » menée conjointement par les réseaux UGD et Club Onip fin 2010.

« Pour un sourire d’enfant » (PSE), c’est d’abord le nom d’une association qui accueille et scolarise 6 500 enfants en situation de grande pauvreté au Cambodge. Pour les plus âgés, PSE a créé neuf écoles des métiers qui accueille aujourd’hui plus de 1 000 élèves, la plupart orientés vers le commerce ou l’hôtellerie. Le bâtiment est aujourd’hui le troisième pôle de formation, avec 90 jeunes pris en charge chaque année. Les résultats sont pour le moins concluants : depuis la création de l’école des métiers du bâtiment en 2007, 100 % des jeunes formés ont trouvé un emploi, pour un salaire à l’embauche (105 $) sensiblement supérieur à la moyenne nationale.

Trois fournisseurs également impliqués

L’opération « Pour un sourire d’enfant » a eu lieu en novembre et décembre derniers : pour chaque tranche de 50 € d’achats, une journée de formation était reversée à l’école des métiers du bâtiment. Et en à peine un mois, ce sont 9 200 journées qui ont été collectées. « L’implication de nos équipes y est pour beaucoup, expliquait Marc Séguret, le président d’UGD, lors du bilan mi-février. Des concours ont été lancés entre les vendeurs et sur la présentation de l’opération en point de vente, mais de façon générale, il y avait l’envie collective de faire réussir l’opération. » Les trois fournisseurs partenaires ont aussi joué le jeu : Henkel, Toupret et Roulor (groupe Nespoli) ont chacun proposé des réductions sur une quinzaine de produits pour inciter les professionnels à acheter. Ces industriels ont aussi directement soutenu l’école des métiers du bâtiment : les 9 200 journées de formation offertes représentaient 71 % des frais de la structure, le reste a été comblé par les trois fournisseurs et les deux réseaux de distribution.

Une promesse : maintenir l’engagement

Grâce à ce soutien, PSE envisage pour la rentrée prochaine de développer ses formations bâtiment. Quatre nouvelles disciplines devraient voir le jour (spécialité carrelage, spécialité peinture, installateur sanitaire et climatique, électricien d’équipement) et des formations complémentaires créées sur la maintenance. Le contenu des formations devrait également être amélioré, et les élèves mis en situation en participant aux chantiers en cours sur le site de PSE : l’association a prévu pour 2012 l’ouverture d’un internat destiné aux enfants des familles les plus pauvres. Il est déjà acquis que l’association pourra compter l’an prochain sur le soutien d’UGD et de Club Onip, déterminés à poursuivre leur engagement « afin d’assurer la pérennité des actions de formation ».

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