Difficile de s’y retrouver sur un marché qui mêle les tonnes (de cuivre et de PVC) et les kilomètres (de PER et de multicouche), et, surtout, le chauffage et le sanitaire, voire l’assainissement et l’évacuation (PVC). Pour réaliser une alimentation sanitaire, que ce soit dans le neuf ou la rénovation, l’habitat collectif ou individuel, l’installateur dispose du cuivre, du PER et du multicouche. S’il s’est vendu en 2011 à peu près 153 000 km de tubes, dont environ 60 000 km de cuivre (soit 23 000 tonnes), 75 000 km de PER (hors plancher chauffant) et 18 000 km de multicouche, impossible de discerner quelles parts concernent le sanitaire et le chauffage (radiateurs) étant donné que les diamètres et les épaisseurs mis en œuvre sont identiques. Ce que l’on sait ? Neuf fois sur dix, le PER (hydrocâblé) va dans le neuf, où il représenterait au moins une installation sur deux, voire près des deux tiers d’entre elles. Le tiers restant appartiendrait au cuivre, dans des maisons individuelles plutôt moyen-haut de gamme. Le multicouche qui, à l’instar du cuivre, peut tout « faire », reste pour l’instant essentiellement utilisé en sanitaire ou en hydrocâblé, par des entreprises de plus de dix salariés en quête de rentabilité. Mais il faut savoir que s’il ne représente que 18 000 km en volume, en valeur, il a dépassé le PER et ses 75 000 km… Quant au PVC, qui concerne les évacuations sanitaires exclusivement, le marché est on ne peut plus mature, fluctuant essentiellement en fonction du nombre de logements construits. Sur les 220 000 tonnes écoulées en 2010, dont 20 000 tonnes de raccords, 36 % seraient allés dans le bâtiment.



