A l'échelle des travaux publics, c'est une petite révolution dans l'offre de services et de produits aux entreprises. Leica Geosystems et Scanlaser, deux filiales commerciales du groupe suédois Hexagon, partageaient un certain nombre de clients dans le domaine des technologies de mesure pour les TP. Le premier développe des logiciels de topographie et de numérisation 3D. Scanlaser, lui, né de la fusion en janvier 2008 de deux sociétés françaises (D&PS et Topolaser), a pris position dans le secteur des systèmes de guidage pour engins de chantier (niveleuse, pelle, bulldozer,...) dédiés au terrassement.
Et les deux acteurs ont décidé d’unir leurs forces et de fusionner, annoncent-ils ce vendredi 1er décembre 2017. Pourquoi, alors que, selon leur maison-mère, ils sont en "croissance constante depuis plusieurs années, aussi bien en termes d’innovation que de succès commerciaux" ?
Portefeuille plus complet
"Il était important de fixer pour Leica Geosystems et Scanlaser de nouvelles ambitions", répond Emmanuel Roy, directeur général de Leica Geosystems. « Ce rapprochement illustre notre volonté commune d’être au plus près de nos clients pour mieux les servir en leur apportant toujours une meilleure visibilité et compréhension de l’offre marché ». Les deux entreprises veulent ainsi toucher un public plus large de professionnels des travaux publics en proposant un portefeuille de solutions plus complet, allant des engins de terrassement, aux technologies 3D pour le relevé du Tel Que Construit (TQC).
Leica Geosystems qui vise une croissance à deux chiffres pour 2018 espère ainsi devenir l’un des leaders français sur le marché des équipements de mesure pour les travaux publics. « L’activité Travaux publics de Leica Geosystems est un véritable levier de croissance pour notre organisation et nous souhaitons la développer significativement dans les années à venir », poursuit le dirigeant.
La firme, originaire de Suisse, appartient à Hexagon. Ce géant mondial des technologies de l’information emploie 16 000 employés répartis dans 46 pays pour un chiffre d’affaires de 3 Mds d’euros annoncé en 2016.