Comment se porte le secteur ?
Avec 872 entreprises, 3,8 Mds € et 22 000 salariés, l'activité régionale des travaux publics a connu au premier trimestre une progression de 17 % par rapport à 2018. Les carnets de commandes s'établissent à près de huit mois. Mais les dirigeants ont deux sujets d'inquiétude : le ralentissement des travaux dû aux prochaines élections municipales et le faible taux d'avancement des projets inscrits dans le volet mobilité du contrat de projet Etat-région, qui s'achève en 2020.
Quels sont les développements du centre de formation des apprentis des TP de Mallemort ?
En septembre, il ouvre une licence professionnelle pour la maintenance des ouvrages d'art avec une capacité d'accueil de 24 étudiants. L'autre nouveauté est le partenariat avec le Greta via un accord-cadre entre la FRTP et le rectorat pour développer le bac pro TP en apprentissage. Le CFA en formait douze. Et douze autres seront accueillis au lycée des métiers du bâtiment, des travaux publics et de la topographie René-Caillié à Marseille. Et nous accueillerons la 13 promotion d'ingénieurs TP formés en alternance à la rentrée.
Nous avons besoin de recruter 4 000 personnes d'ici à 2025. Les moins de 25 ans représentent 6 % des effectifs contre 11 % il y a dix ans.
Quel est l'objectif de la convention signée en juin avec la région Sud ?
C'est un engagement réciproque à développer la formation en étant plus efficace dans l'orientation et à travailler dans une logique de recyclage et de réutilisation des matériaux.