Le BTP bat à nouveau un sombre record. Le secteur représente en effet, à lui seul, 51,2 % des redressements prononcés pour travail au noir en 2016. Loin, bien loin devant l’industrie (4,2 %), ou encore les services administratif (11,1 %). C’est l’un des enseignements d’une note de l’Acoss (Caisse nationale du réseau des Urssaf) du 27 avril 2017.
284 M€ à payer
A la clé pour les entreprises de la construction verbalisées : une note, salée, de 284 millions d’euros. Le montant des redressements fiscaux s’élève, tous secteurs confondus, à 555 millions d’euros, soit une hausse de 20% par rapport à 2015.
Le nombre de contrôles réalisés (7000 sur 2016) enregistre par ailleurs une baisse de 4% par rapport à l’année précédente. Un recul qui semble dû, d’après l’Acoss, « à la complexité croissante des situations de travail dissimulé rencontrées, nécessitant des investigations plus longues et plus approfondies ». Autre apport de l’étude : près de neuf contrôles sur dix ont donné lieu à un redressement.