Tout sauf statique. Dépannage, relation clients, protocole technique… le métier de technicien de maintenance, en poste fixe ou itinérant, se distingue par sa variété. Ses responsabilités sont doubles : assurer l’entretien courant des installations d’un site (climatisation, chauffage, ventilation) et rester disponible pour les urgences éventuelles. Cette gymnastique sur l’emploi du temps constitue un des intérêts du métier, comme l’explique Cécile Chantendeau, DRH du groupe Balas spécialisé dans les domaines de la plomberie, de la couverture et du génie climatique : « Maître de son planning, le technicien de maintenance bénéficie d’une grande liberté. Seulement il doit toujours veiller à dégager 20 % de son temps pour les imprévus. Cela nécessite autonomie et sens des responsabilités », précise-t-elle.
De plus en plus un rôle commercial
Seul sur le terrain, en contact direct avec la clientèle, le technicien de maintenance endosse de plus en plus un rôle commercial et de conseil. Grenelle de l’environnement oblige, les clients attendent désormais qu’il soit force de propositions en matière d’économies d’énergie. Et les évolutions ne manquent pas. Innovations techniques (mallette à combustion manuelle, logiciel de maintenance assistée…), normes de sécurité, contraintes environnementales (récupération des fluides, recyclage…), le métier devient plus pointu. Une maîtrise de la technique qui doit s’accompagner de connaissances périphériques selon Cécile Chatendeau : « Il participe aujourd’hui à la préparation de certains devis, indique-t-elle. Il faut donc maîtriser des notions économiques comme les prix de vente ou les prix de revient. »
Le métier se révèle varié même dans ses perspectives d’évolution. En effet, en trois ou quatre ans, un technicien à fort potentiel commercial peut aisément devenir chargé de clientèle. De même, s’il présente des prédispositions pour l’encadrement, il pourra évoluer vers un poste de chef d’équipe.