Dans la semaine qui a suivi la tempête du 24 janvier, la situation est restée tendue en Dordogne et dans le Lot-et-Garonne (lire « Le Moniteur » du 30 janvier 2009, page 48). En zone rurale, 15 000 foyers en Dordogne et 20 400 en Lot-et-Garonne, étaient encore privés d’électricité deux jours après le sinistre.
Dans le Lot-et-Garonne, des centaines de foyers ont souffert de l’absence d’eau potable, jusqu’à cinq jours après. Les travaux de déblaiement des routes et voies ferrées s’y poursuivaient, notamment dans la partie landaise. Les toitures endommagées et les infiltrations d’eau constituent l’essentiel des dégâts subis par les établissements scolaires.
En Midi-Pyrénées, les départements les plus touchés demeurent le Gers, le nord des Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, et dans une moindre mesure le Tarn-et-Garonne.
Arrêté de catastrophe naturelle pour neuf départements
Environ 1 500 km de voies ferrées ont été affectés (arbres arrachés, coupures d’alimentation électrique...). Près de 1 000 km de voies ont été rouverts, le 27 janvier après-midi. Quelques routes ont été coupées du fait des inondations et des éboulements dans le Tarn et dans l’Aveyron. Entre autres dégâts sur les bâtiments, on peut signaler 500 m2 de toiture arrachée sur le lycée de Muret.
En Aquitaine, 14 000 personnes ont été mobilisées, dont 3 000 pompiers, 5 800 agents EDF, 700 de RTE, 2 400 pour France Télécom et 1 000 pour la SNCF. Plus de 30 000 opérations de secours ont été réalisées. La situation sur le réseau routier est revenue rapidement à la normale, sauf dans les Landes où 75 000 personnes étaient encore privées d’eau fin janvier.
Un arrêté de catastrophe naturelle a été pris pour neuf départements du Sud-Ouest, le 29 janvier. Il concerne l’Aude, la Haute-Garonne, le Gers, la Gironde, les Landes, Le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales.
Les assureurs estiment que lorsque tous les sinistres auront été déclarés, le coût global des dégâts pourrait avoisiner le milliard d’euros.
