Premier élément de la collecte d’eaux de pluie, la gouttière continue à évoluer, notamment sur l’esthétique. Thierry Bacci confirme une tendance lourde à « la personnalisation dictée entre autres par l’évolution architecturale des maisons. Nous devons aujourd’hui suivre cette évolution en proposant de nouvelles formes, de nouveaux aspects ». Une orientation qui existe aussi sur les récupérateurs aériens d’eau de pluie, remarque Dominique Lacombe : « Nous sommes maintenant sortis de la poubelle à eau pour proposer des solutions esthétiques en forme d’amphores, de murs de bois ou de murs de pierre. Avec la possibilité d’une personnalisation du décor sur la cuve. » Autre tendance forte, l’augmentation importante des litrages demandés au niveau des cuves. « C’est une demande considérable, ajoute Dominique Lacombe, nous proposons maintenant en enterré des cuves de 10 000 litres. Pour autant, nous nous appliquons avant tout à faciliter la mise en œuvre avec par exemple des cuves extra-plates qui font seulement 1 mètre de haut et exigent donc de creuser trois fois moins. De plus, cela a pour avantage de faciliter le raccordement aux différents éléments du système de récupération. »
Des kits prêts à poser
Une mise en œuvre simplifiée qui est aussi l’objectif chez Wavin avec « un kit prêt à poser comprenant un bassin de stockage déjà étanché, un tabouret de régulation de débit et les accessoires de raccordement », confie Xavier Weinachten. Des kits qui se multiplient chez les fabricants afin de faciliter le choix chez le négoce mais aussi l’installation. Chez Sebico, l’évolution forte de la gamme est une nouvelle cuve en deux parties. La partie basse servant de stockage alors que la partie haute est un volume tampon aidant à la régulation des eaux de pluie à la parcelle en rejetant celles-ci dans le milieu naturel. « En réalité, tant que l’on utilise l’eau située en partie basse, la régulation n’a pas lieu d’être, ceci permet donc d’avoir une réserve d’eau continue », précise Luc Lary. Enfin, concernant les systèmes de gestion des eaux, la recherche se porte sur une offre toujours plus complète mais aussi plus économique. Ainsi, Baptiste Hermenier précise que Salmson travaille sur « la réduction des consommations d’énergie ». Une manière d’allier performance hydraulique, grâce à un bon dimensionnement de la pompe, et une performance énergétique pour faire du système « un produit écologique à connotation économique », ajoute-t-il.



