L’Etat, via le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, les associations SBA (Smart Building Alliance) et HQE GBC, les certificateurs Certivea et Cequal, ainsi qu’une soixantaine d’acteurs ont signé jeudi 7 décembre au Simi une charte pour un "Bâtiment connecté, bâtiment solidaire et humain".
Un observatoire du bâtiment connecté et communiquant est donc mis en place à ce jour et fera l’objet d’une expérimentation.
"Cette charte d'intention et d'engagements est une première mondiale", s'est félicité le secrétaire d’Etat Julien Denormandie. "Plutôt que d'être dans le coercitif, nous avons choisi d'accompagner les acteurs vers la voie des bâtiments connectés et communicants."
"Aucun objectif chiffré n’est fixé", a-t-il précisé au Moniteur. "Nous souhaitons plutôt par cette charte créer une réelle dynamique. Aujourd’hui on compte une soixantaine de signataires. L’observatoire qui découle de cette charte sera un terrain d’expérimentation et collectera les données. Diminution des gaz à effet de serre, réduction de la consommation énergétique des bâtiments et numérique sont intimement liés. C’est l’équation gagnante", a-t-il conclu.
Accélérer le mouvement
Cette expérimentation permettra selon le ministère d’accélérer la réalisation de logements et de bâtiments connectés et communicants, qui apportent des services aux occupants tout en étant confortable et respectueux de l’environnement.
Le cadre de définition du bâtiment connecté et communicant sert de base à l’expérimentation et à l’Observatoire. C’est le langage commun que les professionnels peuvent utiliser pour améliorer les retours d’expérience. Le label Ready2Services et les certifications HQE répondent à ce langage commun. La France prend ainsi une longueur d’avance sur le terrain du connecté. Une soixantaine d’entreprises du secteur sont déjà signataires de la charte. Et ce n’est que le début !