L'arrêté du 9 mai 2006 marque un tournant dans la conception des parkings silos aériens en leur permettant de bénéficier de règles de sécurité incendie moins strictes que les parkings souterrains. Un nouveau type d'ouvrage, ouvert en façade, se développe depuis : le parc de stationnement « largement ventilé », caractérisé par des façades distantes de moins de 75 m, un taux d'ouverture minimum de 50 % et une ouverture par niveau équivalente à 5 % de la surface au sol. Ne nécessitant ni compartimentage, ni ventilation, ni sprinklage, celui-ci réduit l'investissement de 25 à 30 % par rapport à un parking d'ancienne génération et limite à terme les coûts d'exploitation. En province, ces nouveaux équipements sont réalisés en zone péri-urbaine ou urbaine, pour le compte d'industriels, de collectivités, de promoteurs… Il s'agit d'ouvrages allant de R+1 à R+7, dont la capacité varie de 50 à plus de 3 000 places.
Recours à la préfabrication
Les constructions font le plus souvent appel à des systèmes mixtes ou tout béton, les procédés acier-béton ayant l'avantage de réduire les délais de construction grâce à un haut degré de préfabrication, mais aussi le nombre de porteurs verticaux avec des portées de plus de 15 m. Sur l'ensemble des projets, le coût des places de stationnement enregistre des écarts de 1 à 2,5. Une variation qui tient d'abord au niveau de confort souhaité par le maître d'ouvrage (largeur des places, visibilité, lumière… ), à son équipement (ascenseurs, signalétique, guidage à la place), et au parement architectural périphérique. Le dernier niveau peut également être protégé, soit par une couverture de type bac acier ou membrane textile, soit par des panneaux photovoltaïques. En outre une extension future, en largeur ou en hauteur, peut être prise en compte dans le dimensionnement de l'ouvrage.

