A l’exception de Distribois le martiniquais, tous les adhérents Sylvalliance (19 depuis l’arrivée à la toute fin 2017 de Gabriel, basé à Le Broc dans le Puy-de-Dôme) étaient donc à Orléans, ce jeudi 25 janvier, pour la 3e édition du Salon Sylvalliance. Un rendez-vous désormais bien installé et semble-t-il promis à une périodicité annuelle, selon les vœux émis par les adhérents, mais aussi par les fournisseurs.
Certes, dans son organisation, l’événement n’a bénéficié d’aucune innovation notable par rapport à l’an dernier. Reste que même en l’absence de chiffres communiqués par le Groupement sur le volume d’affaires enregistré dans le cadre du salon, on peut néanmoins raisonnablement parier sur une croissance, conséquence logique des bons résultats enregistrés pour l’exercice 2017, mais aussi de bonnes perspectives pour 2018.
Plus vite que le marché
Pour l’année écoulée, Sylvalliance revendique un chiffre d’affaires en progression de 5 %, à 640 M€. « Un rythme supérieur à celui du marché, et une valeur qui conforte le leadership que nous partageons avec Nebopan dans la distribution des bois et derivés» analyse Jacques Barillet, son Président, en remarquant que, au-delà même de Sylvalliance, ce sont les indépendants qui, sur ce marché, ont su ces dernières années se doter des structures leur permettant d’être compétitifs (du côté des achats notamment), pour apparaître aujourd’hui comme les principaux animateurs du marché. « Peut-être parce qu’ils sont plus agiles, plus réactifs que les groupes intégrés » a-t-il expliqué.
Et comme une bonne nouvelle en cache parfois une autre, Jacques Barillet a fait part de son optimisme pour l’année en cours qui devrait se clore sur une croissance au moins équivalente à celle enregistrée l’an dernier : « Grâce au retournement conjoncturel enregistré en 2016. Tendance qui s’est confirmée l’an dernier et qui devrait encore caractériser cette année, essentiellement grâce au rebond de la rénovation. Actuellement, les quatre principaux segments de notre offre – panneaux, second oeuvre, bois et menuiserie intérieure –, tous supportés par une commission d’achat groupés, s’affichent tous en croissance » a-t-il commenté.
Des résultats et des prévisions qui confortent le Groupement dans sa volonté de recruter un nouvel adhérent fin 2018. Pourquoi un seul ? « Parce que nous examinons soigneusement les candidatures –plusieurs sont actuellement à l’étude – et que nos critères sont assez stricts. Compte tenu de notre part de marché et de notre adossement à CMEM, nous ne sommes pas dans une logique de taille. Les recrutements ont pour nous du sens s’ils enrichissent le Groupement en termes de compétences, et s’ils offrent de bonnes perspectives à nos partenaires fournisseurs » explique encore Jacques Barillet. Profil type du nouvel adhérent Sylvalliance : une société familiale, en cohérence avec l’offre actuelle du groupement, financièrement solide, et « reconnue » par l’ensemble des membres. Sylvalliance ne recrute en effet qu’à l’unanimité des votes de ses adhérents. Forte probabilité : le nouvel adhérent 2018 sera basé dans l’Est, l’Ouest ou le Sud-Ouest du pays, les trois régions où le groupement (qui regroupe actuellement 88 points de vente) est relativement absent.