Des mises en chantier qui s’effondrent, des programmes HLM à l’arrêt, un secteur du bâtiment en pleine crise avec des suppressions d’emploi estimées à 40 000… C’est avec une grande impatience, et à juste raison, que les acteurs attendent des signes forts de l’Etat. D’autant que le Président de la République, lors de la Conférence Environnementale, a fait de la rénovation thermique des logements «l’une des grandes priorités du quinquennat », avec un objectif ambitieux de 500 000 logements à rénover par an, annonçant la mise en place d’un dispositif applicable pour début 2013. Or, force est de constater que « le sujet n’a pas été traité de manière très active au 4e trimestre 2012 », concédait Philippe Pelletier, la semaine dernière lors d’un débat sur le financement de la rénovation énergétique. Le Président du Plan Bâtiment Durable assurant par là-même « qu’avant la fin du mois, on devrait savoir ce qu’est le plan de rénovation énergétique » du gouvernement.
Ce pourrait être mardi 26 février à l’issue de la réunion ministérielle organisée par l’Elysée.
Peut-être en raison de l’immobilisme constaté ces derniers mois ou de la grogne des organisations professionnelles (Capeb et FFB) qui sont descendues dans la rue fin janvier, l’Elysée, aurait décidé de s’intéresser de très près à ces dossiers. Une rencontre début février entre Emmanuel Macron, Secrétaire Général Adjoint de la présidence de la République accompagné de conseillers de François Hollande et Jean-Marc Ayrault et de Philippe Pelletier, Patrick Liebus, président de la Capeb et Didier Ridoret, président de la FFB, montre sans aucun doute que le Président de la République ne veut plus laisser traîner les choses.
