Dans un mois, la réforme des aides à la rénovation énergétique entrera en vigueur.
Un communiqué, relayé par une campagne de communication dans la presse quotidienne régionale, la Capeb annonce "une action d'envergure pour éviter une catastrophe annoncée."
Les facteurs d'inquiétude sont connus : obligation pour les détenteurs d'une passoire thermique (E, F et G) de s'engager dans un parcours "rénovation d'ampleur" avec Mon Accompagnateur Rénov' obligatoire ; obligation de sortir des énergies fossiles même dans le cas d'une chaudière gaz récente ; impossibilité faite aux TPE et PME de répondre en groupements momentanés, ce qui conduira à la sous-traitance en cascade ; exclusion de technologies performantes au seul bénéfice de la pompe à chaleur ; exclusion des petits chantiers au bénéfice de la rénovation d'ampleur.
Eviter le pire
"La Capeb en appelle à la responsabilité de la Première ministre pour ne pas laisser cette réforme entrer en vigueur au 1er janvier prochain sans en avoir corrigé toutes ses failles. Leurs conséquences seraient trop graves pour les particuliers ainsi que pour les 622 000 entreprises artisanales du bâtiment ! J’invite tous les acteurs de la rénovation énergétique à se joindre à notre appel pour éviter le pire pendant qu’il en est encore temps ! », déclare Jean-Christophe Repon, président de la Capeb, dans le communiqué.