L'interdiction progressive de louer des passoires thermiques accentue la nécessité, pour les copropriétés, d'engager leur rénovation énergétique. Le contrat de performance énergétique (CPE) constitue l'une des solutions vers lesquelles elles peuvent se tourner, mais peu le font. Or, selon la Fedene, qui a publié mi-octobre, en partenariat avec la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) et l'Union des syndicats de l'immobilier (Unis), un guide pratique consacré au sujet, le CPE « est fait pour faciliter la prise de décision. […] il permet non seulement d'y voir enfin clair dans ce qu'il va falloir faire grâce à un plan de travaux précis, mais aussi d'être garanti que l'effort financier consenti se traduira par des baisses de consommation réelles… »
Géométrie variable. Le guide explique les étapes à suivre, de l'audit énergétique à la signature du contrat. Lequel peut couvrir un périmètre plus ou moins large : remplacement des systèmes techniques et dispositifs de régulation pour des « gains rapides », rénovation énergétique ou encore réhabilitation lourde. Dans tous les cas, insiste le document, un CPE impose « la réalisation d'un état initial particulièrement soigné. Un “état zéro” à la fois de la consommation énergétique d'une copropriété, mais aussi de ses besoins possibles en matière immobilière. »