Région CENTRE La CAPEB prévoit une amélioration de l'activité en 1998

Réunis le 26 mai dernier à Châteauroux (Indre), lors d'une traditionnelle réunion régionale en présence de Robert Buguet, leur président national, les délégués de la CAPEB Centre et Ile-de-France (10 000 entreprises, 40 000 actifs) ont pris acte de l'amélioration de la conjoncture : « l'activité en volume devrait progresser en 1998 de 1,5 %, voire de 2 %, après un exercice 1997 qui avait déjà été marqué par un timide redressement ( + 1 %) ».

En dépit de cette embellie, les représentants des artisans du bâtiment ont tenu à rappeler leur hostilité à « un passage obligatoire aux 35 heures » et remarquent que le régime des aides incitatives prévues dans ce cadre pénalisent les plus petites entreprises : « une entreprise de main d'oeuvre de 100 salariés qui réduit son temps de travail de 10 % et embauche 6 salariés supplémentaires recevra la première année une aide de 230 000 francs par salarié, indique ainsi un porte-parole de la CAPEB. En revanche, une entreprise de 2 salariés qui consentira le même taux d'effort ( + 33 %) pour engager une personne de plus ne percevra que 39 000 francs ! ». Les délégués de la CAPEB craignent que le mise en oeuvre de cette législation nuise au développement de l'apprentissage... et favorise le travail au noir. Sur la réduction du temps de travail, les délégués de la CAPEB demandent qu'une négociation par branche - et non par entreprise - soit mise en place dans les meilleurs délais.

Toujours au chapitre revendicatif, la CAPEB a rappelé à Châteauroux qu'elle prônait un abaissement à 5,5 % de la TVA sur les travaux de main d'oeuvre. En notant, qu'hormis la France, la plupart des pays européens étaient favorables à une telle mesure d'ajustement sur le taux réduit...

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