Croissance des logements mis à la vente
Après le deuxième trimestre, le troisième trimestre enregistre une nouvelle hausse de 3 % à 1 515 logements - pour 62 %, des deux et trois pièces. L'offre est portée par le bassin lyonnais avec 924 ventes. Avec deux tiers du marché régional, il récupère les parts de commercialisation qu'il avait précédemment perdues. L'offre redémarre sur Annecy, Genève, Grenoble et Valence.
Stagnation des logements réservés
Les ventes se stabilisent, même si l'on enregistre encore une hausse de 1 %. Avec 1 668 logements, le niveau représente 35 % de plus qu'au troisième trimestre 1995. La demande suit l'offre avec les deux et trois pièces qui sont les plus vendus : ils représentent 59 % du total. Leur surface moyenne respective est de 46 m2 et 65 m2.
Diminution des stocks
Les stocks continuent de baisser et passent sous la barre des 7 500 unités. La demande toujours supérieure à l'offre favorise une résorption des stocks de 3 %. Les logements achevés ou en cours de construction représentent désormais 70 % des stocks contre 73 % au trimestre précédent. Cette baisse est plus sensible pour les une pièce.
Baisse des délais d'écoulement
D'un trimestre à l'autre, la baisse se maintient. Les délais sont désormais de seize mois en moyenne. « Si les ventes se poursuivaient au rythme de ce trimestre, les délais pourraient varier entre onze mois pour Chambéry et vingt-sept mois pour Saint-Etienne », note l'observatoire régional de l'habitat et du logement Rhône-Alpes.
GRAPHIQUES : Evolution des ventes de logements (collectif/individuel) en 1996
