Le Mouvement des entreprises de France (Medef) et le ministère de l'Economie et des Finances ont mis en place une "réflexion" commune pour être prêts à participer à la reconstruction de l'Irak une fois la guerre terminée. Le ministère a engagé une réflexion sur le sujet dans les domaines économique et financier en relation avec les entreprises." L'idée est simple: pouvoir disposer à la fin du conflit d'une boîte à outils qui nous permettra d'intervenir", explique-t-on à Bercy.
La responsabilité de la France est de "contribuer à la construction de la paix en Irak sous l'égide des Nations Unies", a-t-on noté.
Sont impliqués les services de la Direction des relations économiques extérieures (DREE) et du Trésor, qui travaillent à recenser en amont toutes les questions relatives à la reconstruction de l'Irak, l'assistance après la guerre, à la fois sur le plan humanitaire et sur le plan économique.
Le "groupe de travail informel" formé pour travailler sur l'Irak s'occupe en outre d'identifier les entreprises qui peuvent être concernées dans les secteurs des infrastructures : accès à l'eau ou à l'énergie et aux moyens de communication.
Enfin, il s'occupe de regarder les financements qui peuvent être mobilisés à ce sujet. L'Etat pourrait apporter une contribution.
Au Medef, on souligne toutefois que ce groupe de travail "n'est pas quelque chose de nouveau. A chaque crise, les entreprises se positionnent et réfléchissent sur l'amont, les sorties de crise, comment, pourquoi, sous quelle forme", note une porte-parole. Des mesures du même type avaient été prises "sur le Kosovo et sur l'Afghanistan", souligne-t-elle.