Rabot Dutilleul Construction (RDC) a organisé ses rencontres de la sous-traitance, une deuxième édition qui a rassemblé cent soixante représentants d’une centaine d’entreprises partenaires du groupe nordiste. L’objectif de l’entreprise générale est bien sûr de rappeler ses méthodes et ses principes, mais aussi d’écouter ceux qui ont contribué à la réalisation de 50 % du chiffre d’affaires de 250 millions en 2009.
Avec plus de 250 partenaires régulièrement appelés, Rabot Dutilleul a mis en place un système de notation. La rencontre a permis d’expliquer à chacun son classement et de rappeler les principaux critères de choix : « Nos rapports avec nos sous-traitants ne sont pas seulement une affaire de prix, explique Jean-Pierre Sternheim, le P-DG. Nous voulons établir de vrais partenariats avec des entrepreneurs qui s’engagent. »
Les critères ont donc été présentés. La filiale construction du groupe Rabot Dutilleul met en tête la démarche SQE, pour sécurité, qualité et environnement. Le major régional assigne donc à ses sous-traitants l’objectif « zéro accident » qu’il s’applique à lui-même. « L’idée générale est d’avoir chez notre partenaire la même exigence de qualité que nous avons pour nos équipes », rappelle le P-DG.
Zéro accident, zéro réserve
La livraison sans réserve est un autre sujet central chez Rabot Dutilleul Construction, qui désigne désormais ses sous-traitants le plus tôt possible, dès la programmation, pour qu’ils participent à la planification des travaux. « La présentation du projet par la maîtrise d’œuvre à l’ensemble des compagnons du gros œuvre et des corps d’état secondaires est par exemple systématisée pour que chacun puisse comprendre le but du chantier et ses exigences », ajoute Jean-Pierre Sternheim.
