Depuis sa création en 1908, Brunel n'a jamais renoncé à explorer une activité. Spécialisée à l'origine dans la maçonnerie de petits ouvrages d'art pour la ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), l'entreprise est aujourd'hui reconnue pour la réalisation d'ouvrages complexes, s'affirmant ces dernières années comme contractant général. Créée en 2011, sa filiale immobilière, pour laquelle l'entreprise assure des chantiers de gros œuvre, s'est développée sous l'impulsion de Maud Brunel Fontaine. Diplômée de l'ESITC de Caen, l'ingénieure est entrée dans la société en septembre de la même année après avoir travaillé pendant quatre ans au sein de la cellule de montage immobilier d'une major.
En janvier 2016, à l'âge de 32 ans, elle rachète le groupe familial à son père Luc. Cette transmission a été mûrement préparée. La jeune dirigeante a déjà progressivement découvert toutes les facettes de la galaxie Brunel (Brunel Entreprise, BP2E, Bevac) et de son futur job de cheffe d'entreprise. Son père, désengagé de toute activité opérationnelle, conserve la présidence de la holding. Samuel Fontaine, son mari, est responsable du gros œuvre. Tous deux sont investis dans le monde syndical.
Sans chercher à « faire du chiffre à tout prix », Maud Brunel Fontaine promeut une « croissance maîtrisée ». Le chiffre d'affaires de Brunel Entreprise est passé de 8 à 12 M€ en dix ans, en concentrant ses chantiers à deux heures de route de son siège. Toujours en veille de nouvelles niches de développement, elle a été parmi les pionniers des stations de méthanisation, à l'image de celle de Montbrison (Loire) en construction.
