Pour BMI, la performance passe par la diversité

PDG de BMI France, Viola Ferrario fait de la diversité et de l’inclusion un sujet clé de la performance de l’entreprise.

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Viola Ferrario, PDG de BMI France
Viola Ferrario, PDG de BMI France

Le 29 novembre 2021, Viola Ferrario, nouvelle PDG de BMI France, participait au Sommet de l’inclusion, au ministère de l’Economie. Cet événement pour lequel l’entreprise spécialiste des solutions de toiture, n’était pas nécessairement attendue, répond à un engagement de fond de Viola Ferrario : « J’ai toujours travaillé dans des univers très masculins, et vécu en tant qu’Italienne dans beaucoup d’endroits différents. Je me suis sentie d’autant plus fondée à parler diversité que BMI est une filiale du groupe américain Standard Industries, très impliqué sur ces sujets. »

Universités

La place des femmes s’est rapidement imposée comme un des sujets clés de la diversité. « Le 8 mars 2021, nous avons créé un réseau en interne, Rev’Elle toit !, poursuit Viola Ferrario. Nous avons voulu donner de la visibilité aux femmes chez BMI, montrer leur valeur ajoutée. » Cette affirmation de la place des femmes dans une entreprise à connotation masculine impose des changements dans l’entreprise. « Vouloir accueillir davantage de femmes passe aussi par des questions concrètes, par exemple les sanitaires, les casiers ou les douches non mixtes dans nos usines », détaille-t-elle.

L’inclusion et la diversité ne se limitent pas aux femmes. L’origine géographique entre également en ligne de compte, même si la France, à l’instar de nombreux pays européens, n’autorise pas de mesure spécifique de cet aspect.

Viola Ferrario se dit très attentive à la diversité sociale, sujet moins objectif que les questions de genre, mais aussi important à ses yeux : « Je viens d’un pays où la distinction entre universités et grandes écoles n’existe pas. Néanmoins, je suis diplômée d’une université prestigieuse, la Bocconi. Or, j’ai pu expérimenter que certains candidats venus d’autres horizons, avec une expérience fondée sur plus de stages ou de pratique, apportaient aussi beaucoup à l’entreprise. » Et de préciser : « Même une université comme Harvard se rend compte que des étudiants trop semblables conduisent à une baisse du niveau global ! » Désormais, BMI privilégie les candidats issus de l’université ou de l’apprentissage, hors grandes écoles. Une façon de cibler une origine sociale sans questionner un candidat de façon indiscrète.

Responsabilité

Pour la dirigeante, la diversité s’inscrit dans une notion de performan-ce dans la durée : « De nombreu-ses études démontrent que les entreprises avec des profils différents sont plus performantes. » Elle met cette approche en perspective avec la dimension environnementale (produits biosourcés, recyclage…). Une responsabilité globale.

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