Picardie Maintenance préventive, confort et esprit HQE pour les lycées

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PHOTO - NORD-ESCARBOTIN

Après une année passée en visites, consultations et diagnostics des travaux nécessaires dans les établissements, Frédéric-Fillion, vice-président de la région chargé des lycées, enclenche un programme de 300 millions d’euros sur un patrimoine de 1 400 000 m2 (100 lycées sur 77 sites). « Construits vite entre 1988 et 1992, la plupart des bâtiments sont dépassés par rapport à la pédagogie, il faut réhabiliter et mettre aux normes », explique-t-il. « Nous avons trois objectifs de bon sens : maintenance préventive, confort des élèves et construction d’esprit HQE, sans théoriser, en restant pragmatiques. Nous tenons par exemple à limiter le bruit au maximum. » Après avoir consulté les proviseurs sur leurs besoins, il a créé un service de maintenance préventive à bons de commande par corps d’état et par département, pour les montants inférieurs aux appels d’offres « pour accélérer les réparations de fuites de toit terrasse ou de chaudières en panne ».

Modèle d’expérimentation. Pour la haute qualité environnementale, la présence de l’Ademe est renforcée par une assistance à maîtrise d’ouvrage, la société Trivalor de Chambéry. « Nous irons au-delà des réglementations thermique et acoustique pour assurer le confort des élèves. Dans le même esprit, nous tenons à construire des internats, mais la région n’impose rien. Une réflexion est en cours avec les chefs d’établissements pour recueillir leur avis par ville ou par secteur, et on y intègre des propositions concrètes sur la diététique, la santé, le sport… » Le projet de Friville-Escarbotin doit servir de modèle d’expérimentation pour les suivants.

La demande en salles de sports allant croissant, Frédéric Fillion propose que la région investisse (1,2 million d’euros) à condition que la communauté de communes offre le terrain et la commune assure l’entretien. En échange, la salle serait ouverte aux associations locales. Le vice-président souhaite que la région décide vite de l’implantation des trois lycées nécessaires dans l’Oise, à Chambly, dans le secteur de Pont/Liancourt et celui de Saint-Just/Breteuil. Le principal programme de restructuration, évalué à 80 millions d’euros, doit également être défini dans les prochaines semaines, pour les cinq lycées imbriqués dans la cité sud d’Amiens édifiée dans les années 1950.

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