Deuxième année du plan stratégique régional, premier exercice du contrat de Plan, 2001 voit les autorisations de programme votées par le conseil régional atteindre 797,5 millions d'euros (5,2 milliards de francs). Les crédits de paiement atteignent 658,1 millions d'euros (4,3 milliards de francs, + 6,1 %).
L'apprentissage et la formation restent le premier poste budgétaire
Inquiet de l'accroissement progressif des dotations d'Etat au détriment des ressources fiscales dans le budget régional (la fiscalité directe est passée de 63 % à 40 % en quatre ans), le président de région, François Fillon, a présenté un budget avec de fortes progressions : 138,9 millions d'euros (911 millions de francs, + 130 %) pour les transports collectifs ferroviaires, avec l'acquisition d'automotrices Z TER (permettant de rouler à 200 km/h), en coopération avec la Bretagne ; 152,4 millions d'euros (999,7 millions de francs) pour l'enseignement secondaire (qui atteint le seuil symbolique du milliard de francs) ; 43,5 millions d'euros (285 millions de francs, + 9,3 %) pour les communications routières dans le cadre du schéma routier d'intérêt régional.
Stables avec 180,5 millions d'euros (1,2 milliard de francs, + 22,7 %), l'apprentissage et la formation restent le premier poste budgétaire de la région. Certains « petits » budgets connaissent également un accroissement sensible : enseignement supérieur, 29,7 millions d'euros (194,8 millions de francs), port autonome de Nantes/Saint-Nazaire, 3,5 millions d'euros (23 millions de francs, + 56,5 %).
Lancement du réseau à haut débit en 2001
Enfin, des projets très attendus font leur apparition : premier budget d'études pour l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, lancement du réseau à haut débit pour l'été 2001 (opérateur France Télécom) conjoint avec la région Bretagne, et enfin l'université virtuelle (formations bac + 3 par TIC).