Depuis 1995, les urbanistes d'une dizaine de pays européens réfléchissent ensemble à ce que pourrait être la ville de demain.
Un travail s'inscrivant dans la logique de la fameuse Charte d'Athènes, un document de référence, ratifié dans les années 30, et que les professionnels souhaitent aujourd'hui remettre à plat.
Cette démarche, pilotée en France par la Société française des urbanistes, a abouti à la rédaction d'un nouveau texte : la Charte pour l'urbanisme des villes du XXIe siècle. Ces propositions vont à présent être débattues au cours de trois colloques organisés par la SFU, avec le soutien du Moniteur, qui auront lieu à Antibes (le 14 novembre), à Aix-en-Provence (le 12 décembre) et à Montpellier (le 16 janvier).
Selon Jean-Pierre Gautry, président de la SFU pour les régions Paca et Languedoc-Roussillon : « Le débat que nous engageons ne concerne pas seulement les urbanistes. Le grand public, les associations, les administrations, les collectivités et les entreprises ont leur mot à dire sur la ville telle qu'elle va se construire dans les prochaines années. Cette ville-là devra nécessairement mieux intégrer les notions de déplacements, de polycentralité ou d'environnement.
Autant de questions qui méritent de confronter les expériences et les opinions, si l'on ne veut pas renouveler les erreurs urbaines du passé. »