PACA ENTRETIEN Georges Pons « Des progrès dans un contexte difficile »

Le directeur général adjoint de la CGIS évoque l'évolution des projets d'aménagement de l'ex-Générale des eaux sur la Côte d'Azur.

D'est en ouest, la CGIS a repris le pilotage de six grandes opérations (1). Quel en est leur sort ?

Les 12,5 hectares que nous possédions dans la plaine du Var ont été revendus à la ville de Nice qui a souhaité reprendre le contrôle de l'urbanisation de ce secteur. A charge pour nous de réinvestir dans des opérations ponctuelles sur la commune, comme la Zac Magnan. Sur Antibes-les-Pins, nous sommes engagés dans un processus administratif lourd. Nous souhaitons mener à bien la deuxième tranche telle qu'elle a été présentée au public il y a dix-huit mois, ce après quoi elle avait reçu un accueil favorable. Le problème est de parvenir à inscrire la modification de Zac dans le POS, tout en respectant la loi sur le littoral. Nous espérons reprendre l'opération d'ici à 1999 et éviter un contentieux avec la ville et l'Etat, issue inévitable si l'opération restait en l'état.

Les dossiers cannois, après avoir fait couler de l'encre, semblent en léthargie, comme le Palm Beach. Est-ce exact ?

Ce dernier dossier est à présent sur le terrain judiciaire, car les indivisaires et la ville ont demandé à la justice de trancher sur le conflit de propriété. L'affaire doit être examinée courant janvier par le tribunal de grande instance de Grasse. Mais nous redoutons qu'une décision définitive soit longue à obtenir. Seul un accord tripartite pourrait permettre d'aboutir plus rapidement. Deux grandes options coexistent aujourd'hui dans le cadre d'une constructibilité limitée à 20 ou à 22 000 m2 : un complexe hôtel-casino mais sans perpective de rentabilité de l'investissement, une résidence gérée avec des services hôteliers que nous pourrions réaliser avec un casino et un club, type sporting d'été, une solution plus simple. Tout peut aller assez vite sur ce dossier.

Pour le reste, après l'abandon de Cannes-Ouest, nous participons aux réflexions sur la restructuration financière de la Semcad dont nous sommes actionnaires.

Les autres projets ?

La Zac de Mandelieu a été résiliée. On réalise désormais sur le site des opérations en concertation avec la ville. Sur la vallée de la Siagne où nous possédons plus de 80 hectares, toute évolution est conditionnée par la mise en place du PPR inondation.

De façon générale, l'aménagement dans cette région est d'une complexité extrême, à la fois pour des raisons administratives, réglementaires et du fait des recours systématiques. Nous avons quand même réussi à progresser ou à aboutir sur certains dossiers, et conservons l'espoir d'en dénouer d'autres assez rapidement.

(1) Nice-La Plaine, Antibes-les-Pins, Le Palm Beach à Cannes, Cannes Ouest, la vallée de la Siagne et Mandelieu.

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