« Oui, nous voulons nous rapprocher des projets de nos clients particuliers et professionnels. Tout simplement pour leur apporter un support, mieux connaître leurs besoins, les problèmes qu’ils rencontrent et bien sûr tenter de les résoudre en amont. C’est une approche globale. Les produits sont évidemment concernés, mais aussi leur conditionnement, les modes de livraison, les accessoires nécessaires… » explique Yann Domingues, responsable marketing d’Onduline France.
Théâtralisation de l’offre, support digital, Club Couvreurs…
Une stratégie orientée « projets » qui, du côté du grand public, s’incarne notamment par des initiatives de « théâtralisation de l’offre » dans le réseau GSB, mais aussi par un fort soutien digital, par l’intermédiaire de tutoriels vidéo relayés par différentes plateformes (You Tube, réseaux sociaux, influenceurs web…).
Du côté des professionnels, c’est principalement par le Club Couvreurs que se traduit cette démarche. Il réunit actuellement un peu plus d’une centaine d’entreprises et professionnels agréés par l’industriel et vise les 300 membres (soit 3 par département) d’ici à 2 ou 3 ans. Objectifs du club : valoriser les produits et la marque ainsi que le travail des poseurs qui peuvent par ailleurs, grâce au club, profiter d’une remontée de leads en provenance de la force commerciale de l’industriel ou du réseau de distribution…
Présence dans les catalogues BIM
Une stratégie orientée « projets » qui devrait encore étendre son périmètre dans les mois qui viennent avec l’effort de rapprochement actuellement mené par l’industriel en direction du monde des bureaux d’études et des architectes. Effort qui s’incarne notamment dans la disponibilité croissante d’objets BIM.
L'industriel ne remet pas toutefois pas en cause l’approche 100 % indirecte, avec une étanchéité quasi-totale de l’offre entre le réseau GSB et les négoces matériaux, lesquels génèrent chacun à peu près la moitié de l’activité.
Onduline France devrait, selon notre estimation, clore son exercice 2018 sur un chiffre d’affaires voisin des 35 M€, stable par rapport à 2017. Une stabilité finalement assez remarquable puisque Onduline a perdu en 2017 le référencement Kingfisher, sans désespérer de la reconquérir rapidement. Le groupe Onduline est, depuis fin 2017, détenu en totalité par les fonds Nextstone Capital et Naxicap.