Le toulousain LP Promotion veut marquer son engagement. Selon la définition du ministère de l'Economie, la qualité de société à mission (introduite par la loi Pacte en 2019) consiste pour une entreprise « à affirmer publiquement sa raison d'être, ainsi qu'un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux qu'elle se donne pour mission de poursuivre dans le cadre de son activité ». Le promoteur a fait ce choix en mars dernier dans le but d'« accélérer ses engagements en faveur de la transition énergétique et écologique pour réduire ses impacts au quotidien et contribuer à proposer des solutions innovantes et concrètes », détaille son directeur général Pierre Aoun.
Les engagements de LP Promotion se déclinent en cinq axes, inscrits dans ses statuts : participer à la mutation et à la décarbonation de l'habitat via de nouvelles solutions constructives ; s'impliquer au cœur de l'écosystème local en favorisant les circuits courts ; contribuer au retour de la nature en ville grâce à la création d'une calculatrice biodiversité et à une approche « éviter, réduire, compenser » ; produire des logements qui offrent une meilleure qualité de vie ; enfin, sensibiliser les collaborateurs aux enjeux environnementaux et maintenir la qualité de vie au travail.
Contrôle par un comité indépendant. Afin d'assurer le respect de ces engagements, le promoteur doit organiser un double contrôle par un comité de mission et par un organisme tiers indépendant (OTI). Il a réuni au sein de ce dernier des personnalités comme Sylvia Pinel, députée du Tarn-et-Garonne et ex-ministre du Logement, de l'Egalité des territoires et de la Ruralité ou Djamel Klouche, architecte et urbaniste, cofondateur et associé de l'agence AUC, lauréate du Grand Prix de l'urbanisme 2021, mais également des représentants de CDC Biodiversité ou de Toulouse Métropole.