près de 580 000 tonnes par an de ciment : c’est la capacité du centre de broyage de clinker et de laitier qu’Holcim France met en service en cette année 2014. Le cimentier finalise actuellement la phase de tests qui doit lui permettre d’obtenir dès mars la norme CE, l’obtention de la norme NF étant, elle, espérée pour octobre. Pour Holcim, cette ouverture est la troisième étape d’une stratégie d’implantation dans le Grand Ouest amorcée en 2010. Cette année-là, l’industriel a consécutivement racheté les capacités des Ciments de l’Atlantique à Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire (44), puis lancé un centre de broyage de clinker et de laitier à Grand-Couronne (76). Nouvelle étape en 2013 avec la reprise d’exploitation de six unités de BPE en Bretagne et dans les Pays de la Loire, et avec la structuration de l’équipe commerciale autour d’Alain Le Tétour, nommé directeur des Ventes Atlantique France. « La mise en service du centre de La Rochelle doit nous permettre de renforcer notre ancrage local et d’optimiser notre dispositif industriel, souligne le dirigeant. Nous avons la volonté d’accompagner nos clients sur leurs problématiques locales : ce suivi de terrain et la qualité de notre logistique sont de vrais éléments de différenciation. » Surtout présent dans le nord et l’ouest de la France, Holcim voit dans le Grand Ouest une façon de diversifier ses débouchés. « Nous nous adaptons aux évolutions économiques du marché, reconnaissait récemment le président d’Holcim France, Gérard Letellier dans une interview au Moniteur. L’ouest de la France est plus dynamique et sa démographie est positive. » Prometteur, le marché du Grand Ouest se fait aussi plus bataillé : Kercim a ouvert en 2013 un centre de broyage d’une capacité de 600 000 tonnes à Montoir-de-Bretagne. Et Lafarge projette d’y investir de 65 à 80 M€ dans les trois à cinq ans à venir.
