Malgré un contexte économique et financier très sensible, les intentions d’achat dans le neuf se maintiennent au 1er semestre à 5,5%, principalement soutenues par les projets des jeunes ménages (10,8%), des catégories professions intermédiaires (10,6%), des employés (8,4%) et des locataires (9%).
L’attrait pour le neuf se confirme (43%), l’écart entre logement ancien et logement neuf n’est plus que de 3 points contre 6 points en février 2011.
Une situation qui ne devrait pas durer selon le PDG de Nexity, Alain Dinin : "Le nombre de logements neufs vendus par les promoteurs va chuter de 110.000 en 2010 à 90.000 en 2011 et 70.000 en 2012, soit une baisse de 0,5% de croissance, une perte de 80.000 emplois et une diminution de recettes de 2 milliards d'euros pour l'Etat" a-t-il expliqué mercredi 21 septembre à l'occasion de la publication d'un sondage Ipsos sur "les enjeux du logement en 2012" réalisé pour Nexity.
Hausse de prix
La hausse globale des prix constatée sur la France entière au premier semestre 2011 est tirée par la très forte pression que subit l’Île?de?France, cette pression étant principalement provoquée par un écart de plus en plus grand entre les besoins en logements et le renouvellement actuel du parc.
Entre 1999 et 2008, le nombre de ménages en Île?de?France a connu une croissance de 8,6%, soit l’équivalent de 48.500 nouveaux ménages par an qui ont dû trouver un logement durant cette période. A période équivalente, le nombre de logements n’a augmenté que de 5,8% pesant ainsi davantage sur les tensions existant déjà sur les marchés immobiliers.
En conséquence, le budget moyen en Île?de?France s’est accru de 16,9% (par rapport au 1er semestre 2010), contenu malgré tout par le lancement de deux opérations à prix maîtrisé à Nanterre et Arcueil et par lancement d’un programme en zone ANRU à Pantin permettant aux clients de bénéficier de la TVA à 5,5%.