Il est temps pour Miniburo de décoller. En gestation depuis un an, le réseau francilien d'espaces de travail partagés passe sous « prise de contrôle conjoint » entre son créateur, Nexity, et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), annonce ce lundi 30 août l’Autorité de la concurrence.
« Aucun risque d'effet anticoncurrentiel » n'a été détecté « compte tenu, en premier lieu, des parts de marché limitées des parties et, en second lieu, de la présence de nombreux concurrents sur le marché de la mise à disposition d’espaces de travail partagés », justifie l'Autorité.
« La CDC interviendra notamment au titre de sa gestion du Programme d’investissement d’avenir (PIA). Ce programme est issu de la convention du 10 mai 2017 entre l’Etat et la CDC relative au programme d’investissements d’avenir (action Territoires d’innovation de grande ambition) », explique-t-elle.
Offre intermédiaire
De son côté, le groupe immobilier privé interviendra « conjointement avec sa filiale Morning », spécialisée dans la création d'espaces de travail à Paris et en petite couronne.
Miniburo veut surfer sur la vague post-Covid, avec une offre intermédiaire entre le siège de l’entreprise et le domicile. Ses premiers espaces de travail à taille humaine devaient voir le jour en 2020, en lieu et place de commerces de pied d’immeubles, plombés par la crise.
Créée officiellement en mai dernier, la société parisienne doit, à terme, compter entre 100 et 150 tiers-lieux, de 100 à 300 m², dans des villes franciliennes de plus de 20 000 habitants. Contacté, Nexity ne souhaite pas communiquer le nombre actuel de tiers-lieux que son bébé pilote.