Néolux veut imposer l’éclairage par LED dans les collectivités

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Spécialiste de la conception et la réalisation de systèmes d’éclairage par LED, l’entreprise devrait achever cette année son déploiement national. Après l’ouverture de showrooms à Paris et Lyon, Néolux a racheté Diodis, son revendeur installé dans la Drôme, qui devient ainsi son point d’attache pour le Sud-Est. « Mais en plus de l’export que nous allons véritablement lancer, nous voulons nous implanter dans l’Ouest, à Nantes ou Bordeaux, pour conforter notre place », explique Ludovic Labidurie, créateur et dirigeant de cette PME née en 2007 près de Blois (Loir-et-Cher).

Des partenariats pour aller encore plus loin

Membre du réseau Oséo excellence, l’entreprise est aujourd’hui assise sur « des fondamentaux sains » : le chiffre d’affaires (2,7 millions en 2011 pour 27 salariés) devrait fortement s’accroître cette année grâce à des accords avec de grands industriels (Legrand, JC Decaux, Saint-Gobain). L’entreprise, qui vient d’effectuer sa troisième levée de fonds de 1,1 million et de bénéficier de 900 000 euros d’avance remboursable d’Oséo, est aujourd’hui à l’équilibre et peut se targuer d’une reconnaissance nationale. Son dirigeant a même signé un contrat de partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique pour un programme de recherche sur « la LED intelligente de troisième génération ». Ces partenariats doivent permettre à Néolux de passer un nouveau cap. Mais cela suppose de populariser la technologie LED : « Il faut faire un effort pour favoriser cette technologie dans les appels d’offres, convaincre les concepteurs et tous les professionnels de l’éclairage. » Dans ce but, la PME vient de créer un centre agréé qui dispense des formations sur la LED à destination des installateurs, architectes, bureaux d’études et éclairagistes. De même, un accord va être passé avec la Capeb pour toucher l’artisanat. Si Néolux est « une référence pour l’éclairage par LED dans le monde industriel », l’entreprise veut aussi toucher les collectivités pour l’éclairage public urbain et les équipements collectifs. Des lampadaires de moyenne hauteur sont testés sur des places publiques et rues piétonnes, tandis que Néolux a équipé le nouveau centre nautique de Blois et réalisé le premier court de tennis par éclairage LED. Avec la fin des ampoules à incandescence, Néolux veut profiter du « relamping » qui va concerner de nombreuses collectivités. La PME avance des arguments attractifs : une durée de vie des LED de 30 000 à 40 000 heures avec une consommation électrique inférieure de 30 à 50 % sur l’éclairage traditionnel. Un retour sur investissement compris entre cinq et sept ans et même un an pour l’éclairage des bibliothèques. Des performances qu’il faut désormais imposer chez les élus et dans le milieu du bâtiment.

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