La mobilité professionnelle ne semble guère avoir le vent en poupe dans le secteur de la construction. C’est du moins l’un des enseignements du baromètre annuel de Monster sur le sujet conduit par l’Ifop (1). Seuls 31% des actifs du BTP déclarent en effet avoir vécu une mobilité, contre 43 % tous secteurs confondus.
Les trois quarts des professionnels du secteur peu tentés par la mobilité
Si le secteur accuse ainsi un certain retard, c’est sans doute en partie car les professionnels de la construction manifestent peu d’appétence dans ce domaine. 76 % d’entre eux n’envisagent pas recourir à une mobilité, quand le chiffre s’élève à 60 % au plan interprofessionnel. Et ils ne sont que 28 % à en tirer un bilan positif, contre 62 % des actifs français. L’étude révèle encore que 7 % des actifs du BTP songent à créer leur propre structure, la moyenne nationale s’établissant à 14 %.
Paca, région la plus convoitée
Sur le registre de la mobilité géographique, la Provence-Alpes-Côte-d’Azur (40 % des sondés, tous secteur confondus), la Nouvelle-Aquitaine (35 %) et la Bretagne (32 %) sont l’objet de toutes les convoitises pour un renouveau professionnel.
Des régions qui, pour les personnes interrogées, proposent un environnement et un cadre de vie optimal pour allier carrière et vie privée. En revanche, en dépit de son dynamisme économique, la région parisienne arrive pour sa part en sixième position. Pis, seul un salarié sur 10 (11%) perçoit l’Ile-de-France comme attractive.