L'instauration d'un « parcours » sur le nucléaire figure au rang des nouveautés de la rentrée 2024-2025 de l'Ecole supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) de Metz (Moselle). Un volume de 80 heures sur les trois années du cycle d'ingénieur sera consacré à l'organisation et la conduite des chantiers dans cet environnement particulier. « Nous ne cherchons pas à faire de nos diplômés des experts du sujet, mais à les familiariser avec cette culture», expose Grégoire Guérandel, responsable pédagogique de l'école. Celle-ci organisera aussi des conférences thématiques, par exemple sur le démantèlement, en partenariat avec le réseau national de l'Université des métiers du nucléaire.
L'IA, pour prendre du recul. La « sensibilisation » guide aussi l'autre nouveau parcours, consacré à l'intelligence artificielle et son application au BTP. Celui-ci démarrera dès l'entrée dans l'école, pour « aider à prendre du recul », souligne le directeur Marcel Poinsignon. L'ESITC messine compte, cette année, un effectif stable de 300 élèves en cinq promotions, dont un quart en contrats d'apprentissage.