Les investissements du conseil régional d'Alsace dans les lycées vont atteindre leur record en 2004. Pour Maurice Barth, directeur des services techniques, ce n'est pas le seul motif de satisfaction : « J'ai commencé le métier d'ingénieur territorial avec l'idée de diriger une ville. Finalement, la cité dont je m'occupe comprend les 80 000 lycéens et apprentis d'Alsace », s'enthousiasme ce passionné d'éducation, animateur d'une communauté chrétienne d'adolescents et père de 6 enfants, dont 4 adoptés.
Parmi les projets qu'il gère, le lycée horticole de Wintzenheim, bourg viticole du Haut-Rhin, occupe une place particulière qui tient à une autre convergence entre passion et profession : « S'il fallait tout recommencer, peut-être deviendrais-je paysagiste », rêve l'ingénieur en chef hors classe, spécialiste des déplacements et infrastructures. A défaut, le maître d'ouvrage a conçu le programme comme un hymne aux paysagistes, associés à tous les stades de l'opération. L'insertion des lycées alsaciens dans leur contexte a servi de fil conducteur au projet de service qu'il a défendu en 1997, auprès du président Adrien Zeller. Maurice Barth l'a mis en oeuvre en s'appuyant sur une idée-force : le décloisonnement entre construction et maintenance, entre pédagogie et architecture, entre homme et technique.
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Maurice Barth : « S'il fallait tout recommencer, peut-être deviendrais-je paysagiste. »